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12.2.11

du rififi à la Banque centrale européenne ?

Mais à quoi a bien pu penser Monsieur Axel Weber, président de la Deutsche Bundesbank, pour annoncer qu'il ne demanderait pas le renouvellement de son mandat ? Alors que tout le monde pensait qu'il succéderait à Monsieur Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque centrale européenne ; alors que l'Allemagne et sa chancelière pensaient que c'est à eux que devait raisonnablement revenir cette présidence, après une présidence néerlandaise et une présidence française !
Et patatras ! Weber annonce qu'il n'est plus candidat à rien. On se perd en conjectures : a-t-il craint une défaite, qu'il ne serait pas élu malgré le soutien inconditionnel de divers gouvernements ? Il est vrai que sa critique acerbe de l'achat par la B.C.E. d'obligations d'Etat pour lutter contre la crise financière avait déplu, au présidence de la République française entre autres ; et que penser aussi de sa critique, tout aussi acerbe, du projet de gouvernement économique de l'Europe, ce projet franco-allemand pour faire avancer l'Europe - et, en fait, de faire de la politique monétaire européenne une politique de soutien de la politique économique ? En bon libéral rhénan, il ne pouvait que refuser cette atteinte à l'orthodoxie monétaire...
Bref, à 56 ans, il n'est pas encore bon pour la retraite et il va donc retrouver son université d'origine, Cologne, et redevenir le professeur d'économie qu'il était avant sa présidence de la Bundesbank.
A moins que certaines rumeurs ne se réalisent, qui le donnent successeur de Monsieur Josef Ackermann, le président de la Deutsche Bank qui doit prendre sa retraire l'an prochain...
Mais alors, qui va présider la B.C.E. ? un second couteau ?

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