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23.8.23

La Russie, l'Ukraine... et la Bulgarie.

Erevan est la capitale de l'Arménie. J'y étais l'an dernier ; il faisait chaud, très chaud, mais il y des fontaines partout, partout, dans les rues, sur les places, partout. Mais, ça n'a pas été mon seul étonnement : il y avait des Russes partout, de jeunes Russes, dans de grosses voitures, partout, sur les terrasses des restaurants, même le Ktoor, mon préféré, dans les bars, dans les musées même, et surtout devant les distributeurs de billets. Dans mon hôtel, il n'y avait que des Russes, de jeunes Russes, qui n'étaient donc pas des résidents permanents ; sympathiques, polis - pas ces horribles oligarques russes qui peuplent les bords de la Méditerranée, et curieux, genre : " Ah ! Vous venez de Strasbourg ! Comment faire pour venir en France..." Il y en avait tant que je suis allé voir ailleurs... un de mes correspondants, Georgi G., habitant Bruxelles, mais passant ses étés en Bulgarie, vient de me faire un compte-rendu de ses observations récentes. Je le cite : "Bulgaria was already known as the "Cote d'Azur" of the Russian middle class. According to publications, 300,000 Russians have bought real estate in Bulgaria after the collapse of the Soviet Union, mostly apartments on the Bulgarian Black Sea Coast. "Since Vladimir Putin started his war of aggression against Ukraine, their number has dropped to some extent, but there are still many Russians enjoying the climate and good life EU member Bulgaria can provide. "Reportedly, additional Russians have arrived to avoid conscription. Indeed, I saw two generations: the retired and the 30-40 year-olds, clearly visible on the beach, in restaurants and supermarkets." Résultat : les Russes middle-class de 30-40 ans sont dans leurs appartemements en Bulgarie et les moins de 30 ans sont à l'hôtel en Arménie. On se doutait bien que les membres des forces russes provenaient des classes plutôt basses de la société. Maintenant, on en a la corfirmation.

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