Mais qu'allait-il donc faire dans cette galère ? Nicolas Sarkozy, dont j'apprécie la franchise, le courage et le dynamisme - sans doute aussi son parti pris en faveur de la discrimination positive - s'est laissé embarquer dans un bateau dont il aura peine à descendre.
Quand on est ministre de la République, on est le ministre de tout le monde, même des voyous petits ou grands ; on doit les morigéner, les corriger s'il le faut ; mais on ne les méprise pas. Cela dit, je ne pense que sa sortie sur "la racaille" était l'expression d'un mépris ; il le dit lui-même, que c'est le langage que les gens utilisent et que c'est en parlant leur langue qu'ils le comprennent. Mais, n'est-ce pas là l'erreur que l'on peut lui reprocher aujourd'hui ?
Il lui fallait trouver le langage pour dire "aux gens" qu'il comprend leur détresse, dire aux voyous qu'ils ne trouveront aucune complaisance et dire à ceux qui travaillent comme lui, avec lui à refaire de certaines banlieues des zones de droit, qu'ils doivent persévérer, mais ne pas se laisser aller et oublier les principes de l'Etat de droit.
Quand aux provocateurs, ceux qui attisent le feu, il faut en parler et leur faire la chasse. Impitoyablement.
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